dimanche 8 mars 2009

Les escaliers

Le truc, avec les escaliers, c'est qu'il y en a trop. Toujours trop. Même si ce ne sont que deux trois marches à monter, il y en a trop quand même. Mais au fur et à mesure, on les aime. C'est comme ça l'amour après tout, on sait jamais quand ça vient, ni avec qui. On l'est et puis c'est tout. (non, je suis pas amoureuse, je suis la fille qui n'a pas de copain, celle qui va pas faire jouir son mari les trois premières années de mariage parce qu'elle manque d'expériences, cf trois posts plus bas, ou 4 ou 5 il est tout le temps mis à jour ce foutu blog.)
Par exemple, on ne sait jamais à quel moment on va s'essouffler. C'est drôle quand même, je prends toujours les mêmes escaliers, avec le même sac, les mêmes chaussures; mais voilà, y me font des feintes. Aujourd'hui, par exemple, j'étais KO à la 102ième à midi (pas la 101ième, ç'aurait été trop beau, les 101 dalmatiens), à la 78ième marche à 15h et à la 118ième à minuit (c'est la dernière). Parce que je les compte à chaque fois, ça m'occupe. Au début, je croyais que c'était à cause du tabac; c'est normal, on s'imagine des histoires, de poumons trop crades, de cancer de prostate (j'en ai pas mais même) etc. Mais en fait, ça n'a rien à voir! On nous entube avec ça. La preuve, aujourd'hui j'ai fumé un paquet, c'est le soir que j'ai eu ma meilleure performance. (Pour les gens qui me connaissent, ne me faites pas la morale, c'est du bluff, j'en ai fumé trois)
Les escaliers, c'est plus facile quand on est à plusieurs. Ou à deux (les partouzes, c'est pas encore mon truc), mais qu'il y ait du monde à coté. (ta9ti3 w taryich, ça occupe aussi) On se rend pas compte, on commence à regarder les autres, et ça avance tout seul. C'est encore plus drôle quand y en a qui se les ramasse (les escaliers, c'est chiant de répéter à chaque fois). C'est encore plus facile quand on va dormir après, quand y a une surprise dans ton lit, quand y a du chocolat au tiroir, ou encore de la sauce prête pour faire des pâtes (mais bon, ça, faut pas rêver)
Les escaliers, ça a aussi des charmes quand on est seul, que ça fait trois heures qu'on se bouge dans tous les sens pour faire sortir ce foutu slip de son cul (ton cul, ou le mien) et quand on a le cul qui gratte depuis des leurres. Là, c'est l'extase. Tout seul là bas dans le noir, gigi. Le sommet de la montagne. Et puis, ça donne des forces aussi. Des foooorces. (à prononcer comme des aiiiiles)
Je crois que j'ai tout dit.
H&.

1 commentaire:

  1. Un peu d'exercice physique ne fait de mal à personne. Vive les escliers :)

    Carolina
    domo-sudoku

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